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André Pierre René Maxime Jean ÉGRETEAUD (1887-1919)
André Pierre René Maxime Jean ÉGRETEAUD naît le 1er avril 1887 au village du Margot à Saint-Cyr-du-Doret, en Charente-Maritime. Il est le deuxième enfant du couple d'instituteurs Maxime ÉGRETEAUD et Jeanne Camille MARSAIS, mariés en 1884 à Meursac (17).
Le 24 avril 1904 il fait l'objet d'un entrefilet dans La Croix de Saintonge et d'Aunis :
Les Mathes - M. André Égreteaud, fils de l'instituteur des Mathes, revenait, samedi, de La Tremblade, à bicyclette, à une grande allure, lorsque dans la campagne d'Arvert, descendant, à toute vitesse, une côte très rapide, il fit une chute malheureuse. On le releva le visage en sang et un bras très meurtri. Il fallut le ramener chez ses parents où il s'évanouit en arrivant. Cependant on espère que cet accident n'aura pas de suites graves.
Le 3 avril 1905, alors qu'il exerce la profession de comptable et réside toujours aux Mathes, il s'engage volontairement pour quatre ans à la mairie de La Rochelle au titre du 107e Régiment d'Infanterie (107e RI), et arrive au corps deux jours plus tard.
Le 10 février 1906 il est réformé temporairement par la Commission spéciale d'Angoulême pour "imminence tuberculeuse". Il est rappelé à l'activité sur sa demande étant reconnu apte au service par la Commission spéciale de réforme de Saintes le 10 juillet 1906.
Le 16 juillet 1906 il est incorporé au 107e RI comme soldat de 2e classe.
Le 19 septembre 1906 il passe caporal.
Le 18 juillet 1907 il passe sergent.
Le 2 octobre 1907 son père décède aux Mathes.
Le 3 avril 1909 il passe dans la réserve de l'armée active.
Le 15 avril 1909 il est témoin au mariage de Jeanne, sa sœur aînée, avec Emmanuel MALLET, instituteur, au Bois. Celui-ci sera déclaré mort pour la France en juin 1916. André est alors comptable et vit au Bois.
Le 11 janvier 1910 André est classé non affecté (Chemins de fer de l'État, comme facteur à Guîtres du 15 juin 1909 au 17 décembre 1916).
Le 27 avril 1911 il épouse Marie Louise Philomène JACOB à la mairie d'Ars-en-Ré.
Le 22 août 1914, son petit frère Jean Baptiste Marie Maxime Albert, né en 1890, est blessé au combat du Châtelet et est évacué au Bois comme le relate L'Écho Rochelais du 5 septembre 1914 :
Jeudi, est arrivé à Saint-Martin M. Egretaud, lieutenant de tirailleurs, porteur de six blessures reçues sur un champ de bataille de Belgique. Le lieutenant est parti en voiture pour Le Bois, accompagné de sa famille. Il a reçu sur son passage les témoignages de la plus vive sympathie.
Jean se distinguera encore au cours du conflit.
Le 17 décembre 1916 André est classé dans l'affectation spéciale (Chemins de fer de l'État, 4e section des Chemins de fer de campagne, personnel énuméré au tableau A annexé au décret sur l'organisation des sections des Chemins de fer de campagne - Décision ministérielle du 16 décembre 1916).
Il est maintenu à son poste du temps de paix au titre des subdivisions complémentaires territoriales des sections des Chemins de fer de campagne.
Le 14 novembre 1918 il est mobilisé à la 4e section de Chemins de fer de campagne (4e SCFC).
Il décède le 12 février 1919 à Saarbrück (Allemagne), à l'ambulance 3/16, des suites d'une maladie contractée en service.
Le nom d'André ÉGRETEAUD est inscrit sur le monument aux morts ainsi que sur la plaque commémorative de l'église du Bois.
Sources :
La Croix de Saintonge et d'Aunis, 24 avril 1904, p. 2
Fiche matricule : http://www.archinoe.net/v2/ad17/visualiseur/conscrit_nominal.html?id=72025
Fiche Mémoire des Hommes : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a04d3efbc0/5242c0f6bf70e
Tags : Le Bois-Plage, 1919, 4e SCFC
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