• Charles TURBÉ (1891-1918)

    Charles Toussaint TURBÉ nait le 26 décembre 1891, rue des Bancs, à La Flotte-en-Ré. Il est le fils d'Austrégésile Toussaint TURBÉ, marin, et d'Adélaïde Doris GUILLORY, couturière.

    Comme son père, Charles est marin, inscrit au quartier de Ré.

    Levé le 8 mai 1911, il est incorporé dans le corps des Equipages de la Flotte.

    Par décision ministérielle du 10 septembre 1912 il passe au 163e Régiment d'Infanterie (163eRI) section spéciale de Calvi. Il arrive au corps le 8 novembre.

    Par décision ministérielle du 10 janvier 1913 il passe à la section spéciale de Saint-Flour où il arrive le 10 février.

    Le 1er octobre 1913 il passe au 173e Régiment d'Infanterie (173e RI).

    Le 5 juin 1914 il est condamné par le Conseil de guerre du 15e corps d'armée à cinq ans de travaux publics pour refus d'obéissance et outrages envers des supérieurs pendant le service. Par jugement exécutoire du 25 juillet 1914 il est envoyé à l'atelier de travaux publics de Bougie le 15 septembre 1914.

    Sa peine est suspendue par une décision ministérielle du 20 septembre 1916.

    Le 20 septembre 1916 il passe au 109e Régiment d'Infanterie (109e RI) qu'il rejoint le 30 octobre.

    Le 11 novembre 1916 il passe au 152e Régiment d'Infanterie (152e RI).

    Finalement, par le Conseil de la 164e division d'infanterie du 9 mars 1917, séant au secteur 204 il est reconnu non coupable d'outrages à supérieurs. En conséquence, ledit Conseil faisant application de l'article 136 de code de justice militaire "acquitte le soldat Turbé de l'accusation dirigée contre lui et le président ordonne qu'il soit remis en liberté s'il n'est retenu pour autre chose".

    Le 24 juillet 1917 il est blessé à Vauclerc (contusion à l'œil droit).

    Le 25 août 1917 il passe au 1er Régiment du Génie (1er RG) comme sapeur.

    Le 14 avril 1918 il passe au 21e Régiment du Génie (21e RG).

    Il décède le 27 août 1918 à l'ambulance 7/14 d'Arcy-Sainte-Restitue (Aisne) des suites d'une plaie pénétrante de l'hypocondre gauche, pénétrant sous l'aisselle gauche.

    Un secours immédiat de 150 francs est payé à son père le 26 octobre 1918.

    Son corps est inhumé dans la nécropole nationale Soupir n°2, tombe individuelle n° 1705.

    Le nom de Charles TURBÉ est inscrit sur le monument aux morts de La Flotte, ainsi que sur la plaque commémorative de l'église.

     

    Sources :

    Fiche matricule : AD17 - Registres matricules - 1 R 382 - Classe 1911 - La Rochelle, vue 739

    Fiche Mémoire des Hommes : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a02eac7cc2/5242c0b48bf7c

    Sépulture : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005253cfa3346c0

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