• Jules HUDE 1876-1916

    Jules Amédée HUDE nait le 30 septembre 1876 à sept heures du matin au domicile de ses parents, rue Perdrix à La Couarde. Il est le fils de Louis "Michel" HUDE, tonnelier, et Rosalie BRULLON, lingère. Il a une grande sœur, Laure Victoria HUDE, et un grand frère Léodor Michel qui décèdera à l'âge de trois ans en 1877.

    Le père décède le 24 juin 1893, à sept heures du matin dans son domicile, rue de la Raigon.

    La fiche matricule de Jules, établie l'année de ses vingt ans, indique qu'il est cultivateur à La Couarde, mesure 1m57, a les cheveux noirs et les yeux bruns, un menton à fossette.

    Il est ajourné en 1897 pour cause de sommets suspects (qui peuvent être le signe d'une pré-tuberculose), en 1898 pour faiblesse, et en 1899 il passe au service auxiliaire pour faiblesse.

    Le 14 mai 1898 il épouse Berthe Augustine PELLETIER, née à Saint-Sornin (17) à la mairie de La Couarde.

    L'année d'après nait leur première fille, Anna Marthe HUDE.

    Le 1er novembre 1900 il passe dans la réserve de l'armée active au sein de la 18e section de commis et ouvriers militaires de l'administration (18e COA).

    Une deuxième fille, Charlotte Julienne HUDE, nait en 1909.

    Rappelé à l'activité militaire par la mobilisation générale, le 13 novembre 1914 Jules est classé service armé à La Rochelle et arrive au 138e Régiment Territorial d'Infanterie (138e RIT) le 15 novembre.

    Un semaine après il passe au 270e Régiment d'Infanterie (270e RI).

    Il disparait le 14 mars 1916 à Cumières-le-Morthomme (Meuse). Un jugement du tribunal civil de La Rochelle en date du 25 avril 1917 le déclare officiellement décédé le jour de sa disparition. Un secours de 150 francs est alors accordé à sa femme.

    Le Soldat Rétais l'évoque dans son numéro du 16 juin 1917 :

    La Croix Rouge a avisé la famille Hude que Jules Hude Pelletier porté comme disparu depuis longtemps est mort des suites de ses blessures en Allemagne.

    Le nom de Jules Amédée HUDE est inscrit sur le monument aux morts ainsi que sur la plaque commémorative de La Couarde.

     

    Sources :

    Fiche matricule : https://www.archinoe.net/v2/ark:/18812/e2d85ce089e6f0f398ffffd3ae3c57ea/

    Fiche Mémoire des Hommes : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005239eed2740d5/5242be507f963

    Le Soldat Rétais, 16 juin 1917, p. 5

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