• Maurice DAVID (1885-1918)

    Maurice DAVID nait le 10 janvier 1885 à Jonzac (Charente-Maritime). Il est le fils de Marie Grégoire Jacques DAVID et de Marie Anne Laure Mathilde ROLLAND, tous deux instituteurs.

    Lui-même instituteur, Maurice s'engage volontairement pour trois ans avec bénéfice de l'Art. 23 de la loi du 15 juillet 1889 à la mairie de La Rochelle pour le 123e Régiment d'Infanterie (123e RI) qu'il rejoint comme soldat de 2e classe le 14 mai 1906.

    Le 14 avril 1907 il est nommé caporal.

    Le 4 avril 1908 il est nommé sergent.

    Sa fiche matricule indique qu'au 5 mai 1908 il réside à l'école Nicolas Lemercier à Saintes. (actuellement au 152 avenue Gambetta).

    Du 17 août au 30 septembre 1908 il accomplit une première période d'exercices au sein du 123e RI.

    Le 25 décembre 1908 il habite rue Brémond d'Ars à Saintes (perpendiculaire à l'avenue Gambetta).

    Le 30 janvier 1909 il épouse Jeanne ARNAUDIN à la mairie de Saintes.

    Le 20 juin 1911 il réside à La Flotte.

    Du 28 août au 19 septembre 1911 il accomplit une deuxième période d'exercices dans le 123e RI.

    Rappelé à l'activité militaire par la mobilisation générale, Maurice arrive au corps le 4 août 1914. Il reste à l'intérieur du 4 août au 9 août 1914 mais, dès le 10, il passe "aux armées".

    A dater du 23 juin 1915 il est maintenu au 323e Régiment d'Infanterie (323e RI).

    Le 28 juin 1915, par décision ministérielle, il est promu sous-lieutenant de réserve à titre temporaire pour la durée de la guerre.

    Le 18 mars 1916 il est cité à l'ordre de la 62e Division :

    Etant chef de patrouille et ayant eu subitement affaire à une troupe ennemie supérieure en nombre a fait face à la situation avec beaucoup de décision et de sang-froid. A réussi à rentrer dans nos lignes après avoir fait tous ses efforts pour rapprocher le corps d'un caporal tué et en ramenant avec lui un soldat ennemi blessé

    Le 21 juin 1916 il passe au 206e Régiment d'Infanterie (206e RI).

    Par décret présidentiel du 27 juillet 1916, il est promu sous-lieutenant de réserve à titre définitif. (Par application de la loi du 10 août 1917 le rang d'ancienneté au grade de sous-lieutenant à titre définitif de M. David du 206e RI est fixé au 23 juin 1915.)

    Le 10 octobre 1916 il est détaché au cours des combats et rejoint sa compagnie le 21 octobre.

    Du 10 au 20 novembre inclus il est en permission.

    Le 24 décembre 1916 il est détaché au cours des Transports de Matériel de la brigade. Il est rattaché en subsistance (c'est-à-dire pour la nourriture et la solde) à la 13e compagnie.

    Il rentre à sa compagnie le 1er janvier 1917.

    Par décision du grand commandant en chef les armées du nord et du nord-est en date du 30 mars 1917 il est nommé lieutenant de réserve à titre temporaire pour prendre rang du 30 mars 1917.

    Sa fiche matricule fait part d'une citation le 18 août 1917 :

    A fait preuve dans les journées du 31 juillet et du 1er août d'un calme et d'un courage dignes d'éloges, inspirant confiance à ses hommes, par son attitude ferme et résolue. A contribué au service d'une contre-attaque et à l'échec d'une contre-attaque allemande. A rétabli la liaison avec le quartier voisin dans des conditions difficiles.

     

    Il est promu lieutenant à titre définitif par décret du 4 décembre 1917.

    Le 17 décembre 1917 il est évacué pour maladie et le 23 décembre 1917 il entre au centre hospitalier de Souilly d'où il sort le 27 décembre.

    Il obtient une permission de dix jours à titre de convalescence et rejoint son corps le 11 janvier 1918.

    Le 4 avril 1818 il est nommé au grade capitaine à titre temporaire du 4e bataillon de la 13e compagnie du 206e Régiment.

    Le 27 mai 1918, à 3h45 du matin il est tué à l'ennemi à la lisière sud du bois d'Avocourt, dans la Meuse.

    Une citation parait au Journal Officiel du 4 décembre 1919 qui nous apprend qu'il est promu chevalier de la Légion d'honneur :

    officier d'une conscience et d'une bravoure exemplaires. Malgré un bombardement d'une extrême violence d'obus de gros calibre et de mines, dirigé sur son abri, a voulu se rendre compte que chacun était à son poste de combat, a été frappé mortellement par un éclat d'obus dans l'accomplissement de son devoir, le 27 mai 1918. A été cité.

     

    Le nom de Maurice DAVID est inscrit sur les monuments aux morts de La Flotte et de Saint-Agnant (Charente-Maritime), ainsi que sur la plaque commémorative de la mairie de Saint-Agnant.

     

    Sources :

    Fiche matricule : AD17 - Registres matricules - 1 R 309 - Classe 1905 - La Rochelle, vue 359

    Fiche Mémoire des Hommes : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005239e25327d6d/5242bd3422edf

    Citation au JO du 4 décembre 1919

     

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